Une chaise longue en enfer

Une chaise longue en enfer

Éditions Hurtubise | Septembre 2008

Une chaise longue en enfer

Une chaise longue en enfer

Éditions Hurtubise
Septembre 2008

Récit
300 pages
Dimensions : 12,7 x 21,59 cm

PAPIER ISBN 978-2-89647-093-8
NUMÉRIQUE – EPUB  ISBN Non disponible
NUMÉRIQUE – PDF  ISBN 978-2-89647-400-4

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Paru en septembre 2008
Éditions Hurtubise

Une chaise longue en enfer relate l’amitié de deux hommes. Entre Charlie et Claude, que vingt ans d’âge séparent, un lien exceptionnel se tisse au fil des promenades et des voyages. L’aîné porte le poids d’un lourd penchant pour l’alcool, la nourriture et le sexe. Il tend pourtant la main à son cadet, lui aussi aux prises avec les maux obsessifs de la dépendance. Ensemble ils cheminent, solidaires dans un même combat contre le silence étouffant des secrets enfouis.

Voici l’histoire d’une amitié qui, comme certaines histoires d’amour, dépassent l’entendement. Dans une langue simple, souvent crue mais humoristique, on y découvre que le dépendant n’est jamais loin de l’enfer, tout en étant si près de la délivrance quand il fait confiance.

Comment peut-on sauver quelqu’un de lui-même, même au nom de l’amitié ?
Comment peut-on secourir quelqu’un de l’enfer de la multi-dépendance ?

− Si je compare nos apprentissages, je dirais que j’apprends allongé dans un hamac, sous une pergola, alors que pour toi, mon ami, ça se passe sur une chaise longue, en enfer.
− Malgré les apparences jouissives, il n’y a rien de reposant à vivre sous l’emprise des dépendances.

À mon insu, au fil des années, boire avait inhibé ma douleur mais augmenté ma souffrance. Lors de mes rencontres, j’avais enfin eu le courage de faire face à ma colère, ma peine, mes peurs, mes frustrations, mes sentiments de rejet et d’abandon. Pour la première fois, mon histoire m’apparaissait précieuse, enrichie de tout ce qui avait fait partie de mon parcours, du chemin de ma vie…

Les premiers jours, j’ai beaucoup souffert du manque d’alcool. Ça n’était donc pas, comme je l’avais espéré, une simple habitude développée au fil des années. J’avais un réel problème de dépendance. Pour la première fois, je découvrais l’obsession. Les souvenirs refoulés émergeaient. Je retraçais facilement mon passé, jalonné de bouteilles, comme le petit Poucet qui laissait derrière lui des miettes de pain pour retrouver son chemin. Dans mon cas, les bouteilles allaient me perdre.

Après Il fera aussi clair…qu’il a fait noir (2005) récit à succès où Jacques Hébert racontait la vie aventureuse qui fera de lui un être à l’écoute des autres, voici qu’il relate la rencontre et l’amitié développée avec un personnage aussi coloré qu’excessif, Charlie qui sera un drôle de mentor. L’auteur se donne ici un narrateur imaginaire pour raconter plus facilement les dérives de ce Charlie, dont les souffrances deviendront un enseignement.

Jacques Hébert (dit Larose)