L’Angélus de mon voisin sonne l’heure de l’amour

L’Angélus de mon voisin sonne l’heure de l’amour

Éditions Hurtubise | 2007

L’Angélus de mon voisin sonne l’heure de l’amour

L’Angélus de mon voisin sonne l’heure de l’amour

Éditions Hurtubise
2007

Récit
208 pages
Dimensions : 13,97 X 21,59 cm

PAPIER ISBN 978-2-89428-987-7
NUMÉRIQUE – EPUB  ISBN Non disponible
NUMÉRIQUE – PDF  ISBN 978-2-89647-470-7

Lire un extrait

Paru en 2007
Éditions Hurtubise

Après Les mots de mon père (2005), l’auteure et comédienne revient au style romanesque de Cap-au-Renard et nous offre un ouvrage rempli d’émotions et d’intensité sur les thèmes de la vie, de la mort, du deuil et de la solitude, mais aussi de la beauté, de l’art, de l’amour et de l’amitié, éléments transcendants de l’existence.

Jeanne Dorval, une écrivaine quinquagénaire ayant récemment perdu son compagnon, revient d’une tournée littéraire. Un nouveau venu vient de s’installer dans la maison voisine. L’été qui s’annonce sera la saison d’une nouvelle amitié, alors qu’elle apprivoisera cet artiste peintre aux douloureux secrets, ce voisin sidéen au seuil de la mort. Tout se corse lorsque Jeanne s’amourache du jeune fils du voisin alors que ledit voisin, lui, connaîtra le coup de foudre pour Marielle, la grande amie de Jeanne. Ces amours croisées de la dernière chance nous feront vivre une magnifique saison.

Le nouveau roman de Louise Portal prend au cœur, montrant le retour de la passion quand on croit tout fini. Dans un style fluide et admirablement maîtrisé où les descriptions et les images, toujours évocatrices, dynamisent le récit, Louise Portal nous invite à partager sa quête toujours renouvelée de l’essence de l’être et de l’existence. Un roman rempli d’émotions, de maturité et de simplicité, qui enveloppe d’une agréable envie d’aimer et de vivre.

Vous savez, je sors très peu. Cette foutue peinture m’accapare entièrement.
Je m’avance derrière lui pour regarder à nouveau la toile sur laquelle il travaille : par touches de bleu, de vert, de mauve se dessine une structure qui rappelle un vieux monastère ou une église… Je le laisse à sa méditation picturale, car dès qu’il a repris son pinceau je n’existe plus. Je quitte la maison en prenant soin cette fois-ci de ne pas faire claquer la porte moustiquaire.
Au milieu de la prairie, le violon reprend le même air si nostalgique maintenant. Mon cœur se pince. Pourquoi? C’est d’un pas alourdi que je franchis les derniers mètres jusque chez moi.
Mon amour… je suis de retour…
Dans le lieu de notre mémoire, le sanctuaire de nos mots, seul l’écho de ma voix répondit.

♥ L’Angélus de mon voisin sonne l’heure de l’amour remporte Le Prix du Livre Organisation Communication et Société au Salon du Livre de L’Outaouais 2008 dans la classe «Fiction»

Le passe-mot : Le blogue des Correspondances d’Eastman